mercredi 19 janvier 2011

BONUS: l'Igloofest et le show de Rick Ross à l'Olympia

J'ai tellement vu de choses pendant la fin de semaine dernière que je ne pouvais pas ne pas rien dire à ce sujet sur mon blogue.  Quand c'est trop magique, il faut le partager.

33mag avait organisé un souper rempli de vin (rouge) dans un resto situé juste à côté du site de l'Igloofest (qui est sur les quais du Vieux Port).  L'avantage d'être 'apportez votre vin' et être proche du party aurait pu me faire oublier la petite salade triste accompagnée d'oignons rouges crus en entrée, ou les frites froides et dures, mais là: j'me demande c'est qui le chef.  Je m'adresse à ce dernier et son équipe: ce n'est pas parce que c'est 'apportez votre vin' que tu ne dois pas te forcer le cul un peu.  Un peu d'originalité, de réconfortant, d'amour.  C'est un art nourrir les gens, fais en sorte que tu accomplisses au moins un bonheur éphémère gustatif à tous les gens qui franchissent ta porte... mais bon, trève de critiquage culinaire, après le souper on nous a passé des chiennes ou des dossards rouges 33mag, moi je voulais absolument une chienne, c'est hot, pis c'est le fun à dire, une chienne (l'italique devrait réussir à vous le faire dire de la même manière que moi).  Et ça m'a fait une couche de chaleur de plus, très pratique.  On avait nos billets et tout, accès au VIP bar (bière gratuite!), et pas mal accès partout où on avait envie d'aller sans faire la file -principalement à cause de nos chiennes.  Ça, j'aime ça en câross.  Première chose qu'on a fait: aller se chercher une bière, puis voir le show dehors: c'était ma première fois à l'Igloofest et j'ai franchement adoré.  C'est vraiment hot, je trouve, un festival extérieur en plein hiver, bravo aux fonctionnaires de la Ville de Montréal qui ont accepté l'idée.  Surtout sous une belle petite neige douce qui tombait, c'était joli comme tout; tout ce monde en habits de neige, une bière à la main, les lumières qui flashent partout, les murs en glaces (c'était peut-être de la fausse glace, j'ai pas touché), pas trop de slush mais plutôt de la neige trop piétinée, et ben du monde sympathiques, festifs et tout.  Oui, vraiment, j'ai adoré mon expérience.  Si je ne travaillais pas à tous les -parfois jeudi- vendredi et samedi soirs, je serais là bas en train de danser ma vie et rosir mes joues.

des ptits énervés. c'est 18 ans et plus, ça.


Après avoir été se prendre une deuxième bière pour la route, on a décidé de se déplacer et d'aller voir mon amie bitch, Mary Hell, qui jouait dans la boule Virgin.  C'était vraiment bon ce qu'elle jouait, Mononcle pis moi, c'est ça qu'on s'est dit en dansant, en plus ça lui rappellait sa jeunesse, au Mononcle.  Moi j'ai  rencontré des amis, Daniel et Marjorie, Baz et Pigeon sont venu nous rejoindre, on a dansé encore, on a bu, on a pris des photos, on a rigolé tout plein.  À un moment, y'avait un dude en t-shirt, avec un air ébahi de quelqu'un sur une drogue chimique et qui dansait comme un malade (juste le fait qu'il soit en t-shirt nous donne un bon indice de son intoxication) s'est mis à nous vendre sa salade:

- Hey, 33mag!  Moi j'suis DJ, je m'appelle LaRochelle, je suis écoeurant, je fais un show vendredi dans deux semaines, venez me voir!

- On a tu des billets gratuits? j'ai demandé.

- Ben non, là, c'est juste 15$...

- Mononcle pis moi, on fait un show de radio toujours annulé à la dernière minute, on pourrait te faire de la publicité gratuite si tu nous donnes des billets pour aller te voir, j'ai rajouté.

- Mouin.... ok, j'vous en donne deux.

Et paf!  Moi, j'men fous un peu, de son show, le vendredi soir je travaille.  Mais je voulais voir si j'étais capable d'avoir des billets gratuits: j'ai réussi.  J'ai donné mon billet à Mononcle en lui disant d'amener une chick avec lui.  Et là, on a continué à faire la fête, on est allé boire un shooter de jäger -gratuit, encore une fois, et là, c'est un peu flou dans ma tête, mais Pigeon et moi on jasait des hommes quand il m'a sorti une citation que j'ai pris en note sur un papier: "y'a rien comme un homme bien doigté".  Ça devait être ben drôle sur le coup, je m'en souviens pas trop, mais si je l'ai noté, c'est parce que ça devait être vraiment quelque chose.  Et dire que dans tout ça, j'ai perdu mon foulard de poil de je-ne-sais-pas-trop-quel-animal-parce-que-je-l'ai-payé-2$-au-Village-des-Valeurs...
Le seul hic, à l'Igloofest: c'est terminé à minuit et demi, et après, t'es sur le party, tu sais pas trop quoi faire, t'as comme pas le choix de continuer à faire la fête.  C'est peut-être juste moi, mais ça t'incite pas mal, disons.  J'suis allée à La Shop avec quelques amis, parce que c'est pas cher et que je connais tout le monde, et on s'est bien amusé.  J'ai même reçu une demande de trip à trois, pas pire, hein, surtout après la demande d'un mec qui voulait être mon serviteur en costume de bonne qui vient faire le ménage et la vaisselle chez moi gratuitement, juste pour l'humiliation, tout ça en moins d'une semaine... je trouve ça nice.  Une bonne dose d'archives en quelques jours.  Et pour répondre à votre question, non, je l'ai pas fait.  J'avais déjà quelque chose de prévu.

Le lendemain, un peu beaucoup poquée parce que j'avais mélangé du vin rouge, de la bière et de la vodka la nuit précédente, je me suis pointée au show de Rick Ross qui se déroulait à l'Olympia.  Mon ami Mark m'avait invitée à y aller, et ça tombait bien, parce que tous mes amis 33 qui étaient à l'Igloofest avec moi la veille y allaient aussi (j'ai donc vécu une belle fin de semaine 33mag ;).

Première chose que j'ai remarqué: kaliss qu'il faisait frette dans la salle, et la deuxième: les filles...les filles... ouh lala qu'elles n'étaient pas belles.  Un mélange de fille de film de cul, d'insécurité et de maquillage trop épais, toutes en sandales à talons de six pouces et en mini jupes trop serrées; il faisait genre -20 dehors(?!).  Est-ce qu'elles arrivent en bottes et en pantalons chauds, et laissent le tout au vestiaire?  Ont-elles fait la file de une à deux heures dehors en sandales et à moitié nues?  Et surtout je ne comprends pas le besoin de se montrer ainsi en public, c'est quoi, tu veux vraiment qu'on te prenne pour une pute et trop souvent ne jamais te respecter en tant qu'être doté de pensées et d'émotions parce que tu t'habilles comme une pute?  Y'a des limites au sexy, tsé, faut savoir que la limite est très mince entre sexy et poubelle avec certains vêtements et accessoires.  On a vu des énormes seins, la plupart fakes et bien jackés, mais d'autres bien vrais, bien lourds, bien présents; des cheveux crêpés bleachés, beaucoup de tramp stamps, et aussi beaucoup de bonhommes à l'air je-mets-mon-menton-très-haut-et-te-regarde-de-bas avec leurs lunettes fumées dans une salle à la lumière tamisée.  Puis le show a commencé, moi je préfèrais de loin regarder la masse que l'écouter, et à un moment, les lumières se sont allumées, clang, et un gros cercle s'est formé, à l'avant de la scène.  Le show a arrêté, et les chanteurs sur scène criaient dans leur micro:

- Hey, c'est un show esti, pas de bataille, come on! (version anglaise)

Et on a vu passer deux filles, pleines de sang, escortées par les gros doormen.  Des filles qui se battent?  Woah.  La rumeur le lendemain voulait qu'une des filles a perdu un oeil dans le combat.  Bon.  Ensuite, quand Rick Ross est monté sur scène, un peu avant minuit, vêtu de son gigantesque manteau de vison mauve -exactement pareil que celui que Whoopi Goldberg reçoit de son amant dans "Sister Act", et c'est devenu le chaos total: quelqu'un a lancé une bombe de poivre de cayenne, tout le monde se poussait, si j'étais tombée à terre à ce moment là, je me serais fait piétiner for sure, les gens avaient mis leur chandail sur leur face pour ne pas respirer le poivre et j'ai fait pareil après un bon cinq minutes à me demander qu'est ce qui se passait (parce que j'assistais à ma première bombe de poivre de cayenne, ben oui, j'me tiens pas dans les manifestations) mais je ne me suis pas sentie incommodée du tout.  Je suis quand même allée me protéger dans le soundbooth où Mark travaillait, parce que moi des humains qui se poussent un peu violemment en se foutant de tout, j'aime pas trop trop.  Et là ç'a été la débandade: les bars se sont fait pillés, carrément, les gens se lancaient des bières ou des bouteilles de fort qu'ils cassaient sur les comptoirs, puis des couvercles de poubelles en métal façon frisbee, des bacs à glace, tout ce qu'ils pouvaient trouver sous la main, enfin, c'était digne d'une vraie bagarre générale de style saloon, quoique la présence de chapeaux de cowboy et l'air de piano qu'un gars indifférent à la pertubation derrière lui joue avec plein d'entrain jusqu'à temps qu'il recoive une balle, ça doit être vraiment plus cocasse.  Des gens sont entré dans le vestiaire et ont volé des manteaux, d'autres restaient où ils étaient, peinards, une cigarette à la main (j'avais heureusement déposé mon manteau dans le backstage, il était sauf).  Ils ont arrêté le show après vingt minutes, Rick Ross est parti et l'escouade anti-émeute est arrivée, en martelant le sol bien fort.  Plusieurs personnes qui avaient clairement quelque chose à se reprocher se sont enfuies par les portes de secours sur le côté, sans leur manteau. 

À 2h du matin, j'en avais ma claque, je ne pensais qu'au macaroni au fromage que je m'étais fait un peu plus tôt dans la journée et je voulais surtout aller me coucher parce que j'avais la partie number two de mon maudit cours de RCR archi-plate le lendemain à 8h30... c'est moi ou à chaque fois que je me pointe quelque part, il se passe quelque chose de fou?  Peu m'importe, dans le fond, ça m'en fais plus à raconter, et j'aime ça, les aventures folles.  Tant que je reste en un morceau.... :)

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